Publié dans Société

Meurtre d’un chef scout - Deux suspects entre les mains de la Police

Publié le vendredi, 03 mars 2023

Jean Marco Lahady, ce chef « Tily » ou scout, mourait sous les tirs des bandits, le samedi 25 février dernier, dans le quartier de Mangarivotra, à Toamasina. La victime a reçu deux balles en plein torse. Alors que trois projectiles ont atteint sa compagne, qui l’accompagnait, sur la moitié inférieure du corps. Mais celle-ci a survécu à ses blessures. Depuis, la Police n’a pas cessé ses recherches pour retrouver les tueurs. Hier, l’affaire a connu un développement. Les éléments de la Force d’intervention de la police ( FIP) ont réussi à coffrer deux individus soupçonnés d’avoir participé au meurtre.

L’identification des deux présumés meurtriers de Marco serait le fruit du visionnage des images vidéo d’une caméra de surveillance. L’équipement est installé juste à un carrefour non loin de l’endroit où l’agression des motocyclistes est survenue. En effet, la Police a invité la compagne de Marco à visionner cette vidéo, même si cette dernière est encore alitée dans sa chambre d’hôpital dit « Manara-penitra » à Toamasina. Sans aucune hésitation, la dame a affirmé avoir reconnu les traits de leurs agresseurs. D’ailleurs, ce qui a facilité la tâche des enquêteurs pour trouver la piste des suspects.   

Cela ne va pas pourtant dire que l’enquête est terminée. En attendant, un bref retour en arrière permettra de revivre la scène de l’agression le soir du 25 février dernier à Mangarivotra, Toamasina. Les tueurs sont également arrivés en moto, et ils semblaient avoir préparé l’embuscade meurtrière. Car à peine la moto des victimes s’était-elle engagé dans une voie presque secondaire, en ralentissant l’allure sur ce tronçon qui rejoint le secteur de Dodone, les bandits - qui semblaient surgir de nulle part pour débouler au même endroit - leur ont alors barré la voie. Et sans autre forme de procès, les agresseurs ont ouvert le feu sur les victimes. Une fois, leur crime consommé, les tueurs ont pris rapidement la fuite tandis que Lahady Jean Marco a déjà agonisé. Transporté d’urgence à l’hôpital, mais il a rendu l’âme en cours de route.

 

Franck/T.H.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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